Méditation du vendredi 22 mai 2020

Textes de la célébration : Ac 18, 9-18 ; Ps 46, 2-7 ; Jn 16, 20-23a. 

« Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie ! » Voilà des paroles qui tombent bien ces jours-ci, non ? De fait, il y a beaucoup de souffrance autour de nous : les nombreux décès, les malades, les personnes isolées, les conséquences économiques-sociales-culturelles. En plus, comment allons-nous vivre l’après-Covid ? Question entendue sur toutes les lèvres qui s’expriment dans les médias, mais aussi dans nos conversations quotidiennes… Une petite lueur d’espoir : « Et si cette pandémie pouvait changer un petit quelque chose à notre monde qui tourne un peu fou ? » Et voilà bien des raisons de vivre cette période actuelle dans un état de grande inquiétude. 

Revenons à l’évangile de ce jour. Jésus est bien conscient de la souffrance présente dans le cœur de Ses Douze, et Il veut leur apporter une Espérance inébranlable. Ne l’oublions pas, Jésus Lui-même est en train de vivre une période difficile : incompréhension, rejet, reniement, condamnation, abandon, chemin de croix et mort sur la croix. Comment vivre de telles choses sans se décourager et même à en arriver à soutenir Ses proches ? 

Il leur rappelle que la vie comporte des joies et des peines, impossible d’y échapper. Et pour illustrer cela Il reprend cette belle image du Don de La Vie : « La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde. » Il invite ainsi Ses amis, malgré leur très grande inquiétude du moment, à vivre dans l’Espérance d’un avenir meilleur tout comme l’arrivée d’une naissance qui est toujours emprunte de souffrance. Une fois cette naissance accueillie et contemplée, la Joie est tellement grande que toute la souffrance en est oubliée. 

Autrement dit : il n’y a pas de résurrection sans mort, il n’y a pas de dimanche sans vendredi.

Comme croyant en Jésus ressuscité, j’ai au fond de moi cette Espérance que la Vie Nouvelle nous attend de toute façon. Il nous l’a promis. 

Maintenant si le découragement nous envahit en ces moments difficiles, demandons le soutien et la Présence du Défenseur promis par Jésus à Ses amis…

Proposition de prière : 
Viens Esprit Saint… nous emplir de Ta présence…

Vincent della Faille
Curé de la Paroisse Saint Nicolas

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